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6 800 m2
Surface
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Bois / Béton
Structure
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Bois
Matériau façade
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Musée
Typologie
Le MUZ retrace le destin commun des peuples qui ont façonné la Nouvelle-Calédonie. Son extension et sa rénovation offrent une nouvelle dimension à ce lieu emblématique, affirmant sa vocation pédagogique et culturelle. Entre mémoire et avenir, ce projet architectural accompagne une transformation politique et sociale du territoire calédonien.
Surface
Structure
Matériau façade
Typologie
Conserver et revaloriser le patrimoine bâti existant est un des enjeux majeurs des futurs programmes de construction, pour minimiser les imperméabilisations des sols en milieu urbain.
L’architecture du MUZ devient un geste de transmission. Chaque espace du musée est pensé comme une séquence de récit, rendant hommage aux peuples premiers, aux cultures métissées, à l’identité vivante de la Nouvelle-Calédonie.
Why architecture et Gaëlle Henry ont conçu le MUZ comme un bâtiment endémique : ses matériaux, ses formes, sa scénographie dialoguent avec le climat, le paysage et l’histoire de l’île. Le bois local, les écailles des façades, la structure monumentale inspirée des casse-têtes Kanak : tout ici parle du lieu.
Le musée n’est pas un sanctuaire, mais un espace vivant, tourné vers la transmission. Le projet accueille une grande case traditionnelle Kanak, un parcours scénographique évolutif, des espaces dédiés à la culture locale. L’architecture accompagne cette mission sans jamais la figer : elle ouvre, relie, et donne à voir une identité en mouvement.
L’extension et la rénovation du MUZ matérialisent l’évolution d’une société plurielle. Le parcours muséal traverse les époques, des premiers habitants aux enjeux contemporains. Une grande case, emblème symbolique du vivre-ensemble, initialement dans les jardins a été remontée au cœur de l'espace pédagogique.
Les façades, bardées d’écailles en bois et corten, s'inclinent sur la rue pour résister aux conditions climatiques extrêmes. La façade raconte l’histoire des peuples calédoniens au travers du bardage. Les lames en essence de bois locale représentent les différentes populations qui ont participé à la construction du pays actuel. Elles se mélangent progressivement à un socle commun en corten, symbole de la culture ancestrale de l’île. En observant les façades du musée, on découvre que la Nouvelle-Calédonie est issue d’un large métissage riche et diversifié.
La charpente en bois évoque les casse-têtes « Kagu » kanak présentés dans le musée. Elle rythme les volumes intérieurs et devient un repère spatial fort, entre puissance symbolique et maîtrise technique.
À Nouméa, le MUZ devient plus qu’un musée : un lieu du destin commun, un récit culturel, une mémoire à transmettre et à faire vivre.